LA NUIT
(Philippe kel Joncquel)
Et même si c’est la nuit s’il n’y a personne
S’il n’y a que mon cri qui résonne
Qui résonnent.
J’traine mon pas sur le papier carbone
Et la poésie me klaxonne
Me klaxonne.
Quand je me barre au Barcelone
Au bar des barbies qui fredonnent
Des chansons à boire des paroles
Pour que les déboires s’envolent
En alcool.
Et dès que les anges s’en mêlent
La nuit est étrangement belle
Étrangement belle.
J’deviens gardiens de ton sommeil
Pour qu’au matin tout soit pareil
Refrain
La nuit je peints sur le sombre qui t’entoure.
Je refais le monde à contre jour.
Et pendant que tu dors d’un sommeil si lourd.
Je peins sur le sombre qui t’entoure.
La nuit,
Tu m’jettes au feu des interdits
Mais on voit bien mes incendies.
Incendies.
Dans les lumières de pacotille
Y a quelque part un paradis
Un paradis
Et tu te perds, tu m’abandonnes
De somnifères, de cortisones.
Refrain
Et même si c’est la nuit s’il n’y a personne
S’il n’y a que mon cri qui résonne
Qui résonnent.