HIER
(Philippe kel Joncquel)
Hier, votre lumière broyait l'ébène
J'ai vu vos terres et vos rivières s'ouvrir les veines
Au soir d'hier, votre lumière mourait doucement,
À chaque instant.
Je vous aimais tant mais vous partez devant
Car depuis hier, au miroir des reflets amères
Vous n'êtes plus ma cavalière
Tout est si blême sans vos jardins sensuels
Rallumez de vos étincelles la lumière de ce réquiem
Je sais il y a toujours une fin
Aujourd'hui peut être ou demain
Sans vous je n'ai plus rien
Je veux de vous pour mes refrains.
Hier, j'ai dit des prières des heures entières
Que vous n'entendiez guère
Vous m'aimiez tant mais vous partez devant
Je vais me taire puisqu'il n'y a rien d'autre à faire
Depuis hier vous n'êtes plus ma cavalière.
Comme tout est si blême sans vos jardins sensuels
Rallumez de vos étincelles la lumière de ce réquiem.
Je sais il y a toujours une fin
Aujourd'hui peut être ou demain
Sans vous je n'ai plus rien
Je veux de vous pour mes refrains.
Vous êtes la cavalière
Entre deux reflets verts.